Un peu d’histoire :
Présentée au Mondial de l’automobile de Paris 2004, la Ferrari F430 remplace le modèle précédent de la marque au cheval cabré, la 360 Modena.
Cette nouvelle Ferrari F430 se différencie de sa devancière avec l’arrivée de nombreuses innovations directement issues de la F1, et d’un nouveau châssis en aluminium (réalisé par la société Américaine Alcoa, travaillant habituellement sur des alliages pour l’aéronautique), ce nouveau châssis présente un gain en rigidité torsionnelle de 20% et de 8% en flexibilité malgré un poids inférieur de 10% à celui de la Modena.
Ce gain de poids a permis, en outre, d’améliorer la résistance de 37% sur les chocs frontaux et de 105% sur les chocs arrière !
La rigidité est essentielle, notamment en F1, la rigidité de la structure garantit un travail optimal des suspensions qui doivent, seules, absorber les mouvements et vibrations de la route.
L’amortissement piloté électroniquement et les suspensions triangulées sont également toujours de mise sur cette nouvelle Ferrari.
Développée en soufflerie, elle est dotée d’extracteurs à l’arrière ainsi que d’un petit aileron, ces éléments permettent de générer un appui aérodynamique important à 200 km/h.
Les modifications aérodynamiques de la carrosserie et des bras de trains roulants apportent un gain de 50% en matière d’appui, augmentant avec la vitesse.
Les prises d’air surdimensionnées servent à alimenter en air frais les deux radiateurs nécessaires pour le refroidissement du moteur.
Sur la version Spider, son poids est supérieur de 70 kilos, principalement en raison du mécanisme d’ouverture du toit souple qui est contrôlé par sept moteurs électrohydrauliques. L’absence d’un toit rigide a aussi un effet sur l’aérodynamique de la voiture, c’est pourquoi l’aileron est plus élevé sur la Spider afin de compenser cette perte d’appui, et de restaurer la charge aérodynamique de 110 kilos à 200 kilomètres/heure.
Par la lunette arrière, il est possible d’admirer l’œuvre d’art qu’est le V8 de 4,3 litres entièrement réalisé en aluminium fournissant 490 chevaux, implanté longitudinalement en position centrale arrière.
La Distribution est désormais une chaîne et non plus à une courroie, et variable en continu, admission à 50° et échappement à 30°, elle possède un double collecteur d’admission bimode, le nouveau moteur porte la référence F 136, (apparue en 2002, carter sec), qui équipait déjà les Maserati mais construit chez Ferrari et modifié.
Embrayage bidisque piloté par un groupe électro-hydraulique, capable d’exercer 2500 Nm en 100 millisecondes.
Côté conduite, le bouton de démarrage localisé sur le volant se trouve un manetinno permettant au conducteur de contrôler plusieurs réglages de la voiture, agissent sur la suspension, direction, boîte de vitesses, moteur…
Toute cette technologie avancée est directement dérivée de la F1